C’était il y a presqu’un siècle
c’est maintenant
par un spasme du temps
le passé est nôtre présent
dans l’amalgame des jours
ou la fatigue des Cieux
le fer se mêle encore au feu
les fous qui paradaient
sur les estrades d’Europe
armés de haine et de mots
paradent devant nous
en brandissant les tambours
du désastre et du faux
et proclament la guerre
la troisième, celle de trop
psychopathes bandits qu’ils étaient
de terrible chemin
bandits psychopathes qu’ils sont
comme autant de démons
ressortant le tapis
rouge du sang des aïeux
déroulant le tapis
rouge du sang de nos vies
à la nuit qu’ils invoquent
qu’ils vénèrent, les maudits !
la nuit qui est la leur
la nuit de l’enfer où ils gisaient
et d’où ils ont ressurgi.
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